En association avec TNS Sofres, Nestlé a réitéré en 2011 une enquête de 2003 faisant le point sur les habitudes et les consommations alimentaires des bébés français de 4 à 24 mois. Cette étude a permis de mettre en évidence la stabilité des habitudes alimentaires au cours de ces 8 années, ainsi que la qualité globale des consommations. Quelques axes d’amélioration ont cependant pu être identifiés.
Jusqu’à présent peu étudiées en France, les consommations alimentaires des enfants en bas âge font désormais l’objet d’une recherche dynamique, permettant de disposer d’informations récentes pour adapter les conseils donnés aux familles de plus en plus en quête d’informations. Nestlé Nutrition Infantile a ainsi reconduit en 2011 une étude de grande envergure sur les comportements et consommations alimentaires du début de la diversification à 2 ans.
L’alimentation des bébés âgés de 4 à 24 mois a été analysée au moyen de questionnaires et de carnets de consommation sur 7 jours. 608 carnets ont été recueillis pour l’étude des comportements et des consommations et 539 d’entre eux ont pu être exploités pour l’analyse des apports nutritionnels. Les résultats ont été traités par tranche d’âge (4-5 mois ; 6-7 mois ; 8-11 mois ; 12-17 mois et 18-24 mois) et comparés à ceux obtenus en 2003.
Les résultats de cette étude montrent que les consommations des bébés français de 4 à 24 mois sont globalement stables depuis 2003 et satisfaisantes en regard des apports conseillés. On note toutefois une durée de consommation plus longue des laits de croissance : à 18-24 mois ils sont 56 % à en recevoir en 2011 contre 34 % en 2003. Les auteurs de cette étude ont constaté que les apports alimentaires se répartissent sur 4 repas principaux et 2 petites collations dont celle du matin en recul depuis 2003 : elle concerne 62 % des bébés en 2011 contre 76 % en 2003.
Si les apports semblent satisfaisants, cette enquête a cependant permis de mettre en évidence les nutriments pour lesquels il convient de rester vigilant :
- les apports en protéines sont largement supérieurs aux apports de sécurité et l’apport en sodium doit être mieux surveillé, particulièrement dans l’alimentation des plus grands
- les apports en lipides totaux, et aussi plus spécifiquement en oméga-3, ne doivent pas être réduits avec l’âge et doivent même être valorisés chez les plus grands
- les apports en vitamines E et C et en fer et zinc feront l’objet d’une attention particulière après 1 an pour éviter tout déficit.
Ce qu’il faut retenir
Bien que cette étude démontre la qualité des habitudes de consommation des jeunes enfants français, on y observe certains points nécessitant encore une vigilance particulière et devant faire l’objet de conseils plus spécifiques aux familles.
Nutripratique - La revue de nutrition pratique. Edition septembre 2012.
Date de publication: 20/12/2012